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Chantier (Photo: Infrabel media gallery, Benjamin Brolet)

L’investissement dans le rail belge doit aller au-delà de l’infrastructure

Chantier (Photo: Infrabel media gallery, Benjamin Brolet)

Dans un mois, RailTech accueillera son premier événement en Belgique : RailTech Belgium 2023. Le programme de la conférence en Belgique sera axé sur l’infrastructure ferroviaire de ces ports, en particulier celui d’Anvers. Heidi Hendrix, responsable des solutions ferroviaires portuaires chez Infrabel, fera le point sur les derniers développements. Voici ce qui vous attend.

Le port d’Anvers-Bruges étant le deuxième plus grand port d’Europe, l’accent sera mis sur l’infrastructure ferroviaire et les projets prévus pour la décennie en cours dans le cadre du programme d’investissement pluriannuel et du contrat de performance d’Infrabel. M. Hendrix s’intéressera aux connexions ferroviaires au sein des ports, entre les sites industriels en Belgique et les connexions avec l’arrière-pays qui contribuent à renforcer l’attractivité des ports et de la logistique belge plus généralement.

M. Hendrix souligne que les investissements ne se limitent pas à l’infrastructure. « Une autre partie importante des investissements comprendra les TIC et la numérisation. Cela nous permettra non seulement de moderniser nos propres systèmes, mais aussi de mieux faciliter la circulation. »

En outre, un certain nombre d’optimisations sont nécessaires. Infrabel souhaite aborder cette question avec ses parties prenantes et travailler à l’élaboration d’un cadre réglementaire mieux adapté aux besoins d’un port. En fait, toutes ces mesures font partie d’un plan mis en place avec les ports pour doubler la part du rail d’ici 2030.

M. Hendrix souligne également qu’Infrabel entend s’attaquer à un certain nombre de goulets d’étranglement dans le cadre de son plan décennal. « L’objectif est évidemment de rendre notre réseau pérenne afin de répondre à la fois aux ambitions de croissance du transport de marchandises et du transport de passagers. L’exercice n’est pas toujours facile. Cela prend du temps et le travail devra se poursuivre au-delà de 2032. Nous nous réjouissons que notre gouvernement fédéral ait développé une vision ferroviaire claire avec sa Rail Vision 2040, et que notre programme d’investissement et notre contrat de performance avec le gouvernement aient été rédigés dans ce sens ».

Le transport ferroviaire nous concerne tous

Les investissements ferroviaires dans les ports au cours des prochaines années se concentreront principalement sur Anvers, mais il y a également beaucoup à faire dans le North Sea Port (Gand). Les investissements dans le port de Zeebrugge resteront limités, non pas parce que la région est négligée, mais parce que beaucoup d’argent y a été investi ces dernières années, a déclaré M. Hendrix.

M. Hendrix souligne la nécessité d’être réaliste au cours des dix années à venir. « Oui, nous avons des budgets pour les années à venir et oui, nous serons certainement déjà en mesure de faire beaucoup pour soutenir le fret ferroviaire. En même temps, par exemple, tout n’a pas encore été prévu pour le projet Extra Container Antwerp (ECA) à Anvers. Si nous voulons être en mesure d’accueillir le flux attendu de conteneurs supplémentaires vers l’arrière-pays, nous devrons continuer à investir dans le rail même après 2032.”

« Nous continuons à travailler au développement du rail en tant qu’épine dorsale du pays et nous voulons faire notre part pour l’économie et le secteur logistique. Nous voulons le faire avec toutes les autres parties de la chaîne logistique du fret ferroviaire. Le transfert modal n’est pas un slogan mais un verbe », conclut M. Hendrix.

Curieux de connaître le programme de notre conférence ? Inscrivez-vous dès maintenant à RailTech Belgium 2023. Il y aura également une exposition complète et plusieurs sessions d’information. N’oubliez pas de vous inscrire.

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Auteur: Emma Dailey