En graphiques : La libéralisation du transport ferroviaire à grande vitesse en Espagne prive les voyageurs de leur voiture
La libéralisation du réseau ferroviaire espagnol à grande vitesse présente un puissant paradoxe : l’explosion des bénéfices publics et les pertes croissantes des entreprises. Alors que les passagers bénéficient de prix de billets moyens réduits de 33 % et que la demande augmente de 77,2 %, les opérateurs ferroviaires enregistrent collectivement 99,5 millions d’euros de pertes en 2024. Une plongée dans les données avec 5 graphiques révélateurs.
RailTech a déjà rapporté la conclusion du dernier rapport de l’autorité espagnole du marché (CNMC) intitulé « Bilan de la libéralisation du transport ferroviaire de passagers » : un bénéfice économique net. Mais à quoi cela ressemble-t-il ? Quelle est l’ampleur de la croissance de la demande, d’où vient cette croissance du nombre de passagers, et comment Renfe résiste-t-elle aux nouveaux entrants Ouigo et Iryo ?
Voler des passagers aux voitures et aux avions
Dans son rapport, la CNMC souligne que la libéralisation du transport ferroviaire à grande vitesse a entraîné une forte augmentation de la demande de transport. Entre 2019 et 2024, le nombre de passagers voyageant sur les services à grande vitesse a augmenté de 17,2 millions, soit une croissance de 77,2 %. En 2024, les services à grande vitesse ont transporté 39,6 millions de voyageurs, contribuant à un total de 48,9 millions de voyageurs pour l’ensemble des services ferroviaires commerciaux (contre 34,5 millions en 2019)
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