Un nouveau « désastre du pont Tay » : Le TGV écossais prend feu

Bonne nouvelle. Cette fois-ci, il n’y a pas eu de morts – sauf peut-être la réputation des trains à grande vitesse (TGV), vieillissants mais emblématiques. Aujourd’hui, au crépuscule de leur carrière, l’un des trains diesel détenteurs du record a subi un incendie plus spectaculaire que mortel. L’incendie s’est pourtant produit en pleine vue de la ville de Dundee et à l’approche du tout aussi emblématique pont Tay.

Un trajet matinal s’est transformé en un vendredi brûlant pour l’une des rames « Inter7Cities » de ScotRail – un changement de marque des trains diesel à grande vitesse, communément appelés Intercity 125. En feu et évacué, le train en flammes a été pris en charge par les services de pompiers locaux. Les perturbations ont été considérables, mais aucun blessé n’a été signalé.

Train à grande vitesse

Un poète écossais célèbre pour sa mauvaise foi a écrit une complainte terrible et mémorable sur le désastre du pont de Tay. Cette tragédie du XIXe siècle est encore dans toutes les mémoires, notamment parce que les piliers du pont effondré sont encore visibles lorsque les trains modernes passent sur le pont moderne, beaucoup plus robuste. Le vendredi 28 février, un train s’est avéré moins résistant. Le pauvre scribe William McGonagall a peut-être aiguisé sa plume pour quelques strophes inspirées.

<script async src= »https://platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script></p> <p>ScotRail, l’entreprise de transport de voyageurs gérée par le gouvernement écossais, possède une flotte de trains à grande vitesse (TGV) des années 1980. Les diesels ont fait l’envie du monde entier lorsqu’ils ont été introduits. On attribue à leur conception le mérite d’avoir redressé la situation du transport ferroviaire longue distance au Royaume-Uni. Les formations de voitures motrices « de tête et de queue » et jusqu’à dix voitures roulaient à 125 miles par heure (200 km/h) sur les itinéraires de prestige.</p> <p>

</p> <p>Un exemple de la flotte HST détient toujours le <a href= »https://www.railtech.com/all/2023/11/01/in-the-uk-the-worlds-fastest-diesels-live-on/ » target= »_blank » rel= »noopener »>record de vitesse mondial absolu pour un train diesel</a> – 148 miles par heure (237 km/h). Cependant, ils ont depuis été remplacés par des trains électriques plus jeunes et retirés du service (<a href= »https://www.railtech.com/all/2023/08/29/british-high-speed-trains-set-for-mexico/ » target= »_blank » rel= »noopener »>ou exportés, notamment au Mexique</a>). Tout cela à l’exception d’une flotte qui travaille en Écosse – avec moins de wagons et des horaires moins exigeants. Cependant, des problèmes de fiabilité sont apparus avec ces unités vieilles de 45 ans. </p> <h2>De l’obsolescence à l’incandescence</h2> <p>Un service d’Edinburgh Waverley, en direction d’Aberdeen, s’est arrêté brutalement juste après le pont, à la limite du centre ville de Dundee – en flammes. Des témoignages non confirmés indiquent que des freins défectueux sur l’unité motrice de tête se sont transformés en un incendie de bogie, ce qui était évident lorsque le train a traversé le pont Tay vers 10 h 45 du matin. </p> <p>
<img class= »Fluid wp-image-10259 size-full » src= »https://www.railtech.be/fr/wp-content/uploads/2025/03/HST-powercar-burnout-CU-Paul-Blackman-480×320.jpg » alt= » » width= »960″ height= »640″ /> Gros plan sur la combustion d’une motrice HST sur le pont Tay © Paul Blackman
</p> <p>Pas aussi spectaculaire que l'<a href= »https://www.railfreight.com/humaninterest/2025/02/28/chemical-freight-train-goes-up-in-flames-in-czechia/ » target= »_blank » rel= »noopener »>accident survenu en Tchéquie la semaine dernière (rapporté par RailFreight.com)</a>, mais pas moins effrayant pour ceux qui étaient à bord. « Je ne sais pas si nous sommes dans le train ou dans le Fireball XL5 », a fait remarquer un fan de science-fiction des années 1960, dont on nous dit qu’il est parti à la recherche d’un camion de pompiers pour remplacer le train. Environ soixante-dix personnes se trouvaient à bord du train vendredi. Toutes ont survécu, contrairement au nombre presque identique de personnes qui ont péri lors d’une nuit de tempête en 1879. Il y a quelque chose de poétique là-dedans. McGonagall connaîtrait son heure de gloire.
Cet article a été traduit automatiquement de l’original en anglais vers le français.

Auteur: Simon Walton