maintenir le chemin de fer à un prix abordable".

Le gestionnaire néerlandais d’infrastructures ferroviaires ProRail doit réduire ses dépenses de plusieurs millions, ce qu’il qualifie d' »inacceptable ».

Le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire néerlandaise, ProRail, devra dépenser 13 millions d’euros de moins pour la structure des chemins de fer à partir de 2030. Cela est dû à la volonté du cabinet néerlandais de réduire les dépenses publiques. La direction de ProRail qualifie ces réductions d' »aigres », d’autant plus qu’elle a déjà réduit ses dépenses de près de 20 millions d’euros.

Le porte-parole de ProRail, Martijn de Graaf, a confirmé les réductions à la publication sœur néerlandaise SpoorPro. Une réduction structurelle de 13 millions d’euros représente 6 % des coûts d’exploitation de ProRail. Il est probable que cette réduction se fasse au détriment des voies ferrées.

Selon le porte-parole De Graaf, cette réduction est le résultat de la volonté du cabinet d’économiser sur les coûts de la fonction publique. Il en va de même pour le ministère de l’infrastructure et de la gestion de l’eau, responsable du gestionnaire des chemins de fer. « Le ministère répercutera cette réduction sur ses agences d’exécution et sur ProRail », explique M. De Graaf.

On ne peut pas recommencer

Les réductions étaient censées se faire aux dépens de l’organisation elle-même. Mais ProRail coupe déjà 19,6 millions d’euros, comme convenu dans le Basic Quality Level Track (BKN spoor), un accord entre l’opérateur ferroviaire et le gouvernement sur ce qui est absolument nécessaire pour que les chemins de fer fonctionnent correctement.

Les réductions ne concernent pas seulement le nombre d’employés, avec la disparition de 100 postes, mais aussi, par exemple, le chauffage des aiguillages, comme ProRail l’a annoncé à la fin de l’année dernière. Au total, 16 mesures ont été identifiées, a indiqué le porte-parole de l’entreprise, dont la fusion de régions dans sa structure organisationnelle pour économiser de l’argent.

Nous avons dit qu’en plus des 19,6 millions que nous supprimons déjà dans notre organisation, nous ne pouvons pas faire plus », explique M. De Graaf. « L’argent devra donc venir d’ailleurs. La conclusion préliminaire est que la qualité des rails et, en fin de compte, les passagers des trains devront souffrir : l’argent pourrait être économisé en reportant l’entretien et les projets, avec toutes les conséquences que cela implique.

Les économies font toujours mal », a déclaré Mirjam Van Velthuizen, directrice financière de ProRail, au journal néerlandais NRC, tout en reconnaissant la nécessité des mesures prévues par le BKN. En revanche, elle juge inacceptable le nouveau recul en 2030, a-t-elle déclaré au journal : « Nous venons de fixer le minimum absolu, on ne peut pas refaire cela ».

Le ministère et ProRail en pourparlers

En réponse, un porte-parole du ministère de l’infrastructure a déclaré que ce sont « principalement les ministères eux-mêmes qui ressentiront l’impact des coupes budgétaires du gouvernement ». « La mise en œuvre sera certes épargnée, mais elle ne pourra pas l’être entièrement. C’est pourquoi ProRail a un objectif (d’austérité) qui passe à 2,5 % des coûts de l’appareil à partir de 2029 ». Le porte-parole souligne que ProRail est financé par des fonds publics.

Selon l’attaché de presse, le ministère est en pourparlers avec ProRail sur la manière de faire face à la réduction et à ses conséquences. « En effet, il est important de minimiser les effets négatifs d’un ordre de mission sur le service. L’objectif du ministère est d’accroître l’efficacité de l’organisation et de contribuer à ce que les chemins de fer restent abordables.

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Cet article a été traduit automatiquement de la langue originale vers le français.

Auteur: Alexander Molendijk

Source: RailTech.com