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Des siècles différents se rencontrent sur le projet HS2

HS2, le projet britannique d’ingénierie ferroviaire à grande vitesse, troublé mais impressionnant, a croisé le chemin du canal de la Grande Union. Le projet ferroviaire du XXIe siècle a été embourbé dans la controverse, et voilà qu’il rencontre un projet d’infrastructure tout aussi innovant et tout aussi controversé en son temps, il y a trois cents ans.

Dans une fusion de prouesses d’ingénierie du XXIe siècle et d’ingéniosité du XVIIIe siècle, le dernier segment du projet High Speed 2 (HS2) s’est élancé au-dessus de l’historique Grand Union Canal. Il s’agit là d’un point de rencontre entre deux points de repère en matière de transport au Royaume-Uni. Reste à savoir si le nouveau chemin de fer aura autant d’impact socio-économique que l’ancienne voie navigable.

HS2 avait l’ambition d’aller beaucoup plus loin

Des images récentes, diffusées pendant les vacances de Pâques, montrent l’achèvement d’une section cruciale du viaduc de la vallée de la Colne, un élément clé de la ligne ferroviaire à grande vitesse de 140 miles reliant Londres et Birmingham. Les segments du tablier du viaduc enjambent désormais gracieusement le canal Grand Union près de Denham, dans le Buckinghamshire. La structure portera la ligne juste au-delà de la banlieue nord-ouest de Londres. Il crée une juxtaposition visuelle frappante entre l’infrastructure ferroviaire moderne et le système de canaux séculaire. Cette imposition sur le paysage peut être considérée comme une bonne chose ou non, mais il en allait de même au XVIIIe siècle.

Aucun des deux projets n’est allé aussi loin sans susciter de controverses. Le projet HS2 et le canal Grand Union doivent tous deux leur existence à des lois du Parlement, ce qui témoigne de l’importance du soutien législatif apporté à leur construction. Ils ont des longueurs similaires, la HS2 s’étendant sur 140 miles et le canal sur 137 miles, ce qui confirme leur statut de deux des projets de génie civil les plus ambitieux de leurs époques respectives. Toutefois, HS2 avait l’ambition d’aller beaucoup plus loin. Le projet de train à grande vitesse a souffert de réductions et d’annulations successives, notamment de l’indignation suscitée par l’abandon du tronçon reliant Birmingham à Manchester.

Une étape importante pour le projet HS2

Malgré leur héritage commun en matière d’approbation législative et de connectivité entre les grandes villes, il existe des différences significatives entre les deux projets d’infrastructure. Le Grand Union Canal facilitait autrefois le transport de marchandises en vrac entre les principaux marchés, tandis que le projet HS2 a été conçu exclusivement pour le transport de passagers. Les trains modernes franchiront le viaduc de 3,3 km à une vitesse pouvant atteindre 320 km/h. Grâce au canal, un espace presque illimité est disponible pour le transport de passagers. Grâce au canal, un volume presque illimité de marchandises pouvait être transporté entre Birmingham et Londres en 4,9 jours environ. Les trains de la HS2 feront de même pour les passagers en seulement 49 minutes.

L’achèvement de cette section du viaduc marque une étape importante pour le projet HS2. Au total, 755 segments de tablier de forme unique, dont certains pèsent jusqu’à 140 tonnes, ont été installés, formant 39 travées au-dessus de la terre et de l’eau sur une distance de 2,4 km. Cette réalisation fait suite à la construction réussie des 56 piliers de soutien, jetant ainsi les bases de l’achèvement du viaduc. Une fois opérationnelle, la société HS2 affirme que la ligne doublera la capacité ferroviaire entre les deux villes. Cette expansion permettra de décongestionner la partie sud de la West Coast Main Line, très fréquentée, et ouvrira la voie à une augmentation des services locaux et de fret.

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Cet article a été traduit automatiquement de l’original en anglais vers le français.

Auteur: Simon Walton