FR NL
NS train in the Netherlands

L’an dernier, les NS ont sauté 2788 fois une gare : Parfois nécessaire

C’est ennuyeux pour les voyageurs, mais c’est parfois nécessaire. C’est ce que disent les chemins de fer néerlandais (NS) à propos des stations sautées. Selon les chiffres obtenus par NOS (Dutch Broadcasting Foundation) auprès du transporteur, l’année dernière, une station a été sautée 2788 fois. Sur les dix gares les plus fréquemment sautées, huit se trouvent sur la ligne Arnhem-Breda.

En 2023, les NS ont sauté une station 2788 fois alors qu’un arrêt était prévu, selon les demandes de la NOS auprès du transporteur. Cela représente plus de 7,6 fois par jour et 0,02 % des quelque 12 millions de fois où le transporteur s’est arrêté quelque part cette année-là. Ces chiffres sont comparables à ceux d’il y a dix ans.

Selon les NS, il est parfois nécessaire de sauter une gare si un train est en retard. De cette manière, le transporteur évite que le retard ne s’aggrave au point de devoir annuler complètement un train. Par exemple, parce qu’il gênerait d’autres trains. « Tous les passagers de la ligne sont alors affectés », explique un porte-parole de la compagnie.

Pour éviter l’annulation complète des trains, NS a conclu des accords avec ProRail (gestionnaire néerlandais de l’infrastructure ferroviaire) pour certains itinéraires sur les cas où les trains sautent une gare. Ces accords sont consignés dans un document appelé « Train Handling Document » (TAD). La gare de l’université de Tilburg, par exemple, figure en tête de la liste des gares les plus fréquemment sautées. Il est convenu que les NS sauteront cette gare si le train a plus de huit minutes de retard.

Les dix gares les plus délaissées en 2023 :

Université de Tilburg : 271 fois (0,82%)
Nijmegen Dukenburg : 167 fois (0.41%)
Nijmegen Goffert : 166 fois (0.41%)
Utrecht Lunetten : 101 fois (0.19%)
Arnhem Zuid : 94 fois (0.28%)
Elst : 92 fois (0.26%)
Nijmegen Lent : 92 fois (0.27%)
Zoetermeer : 75 fois (0.26%)
Rosmalen : 69 fois (0,31%)
‘s-Hertogenbosch Oost : 68 fois (0,30 %)

Les trains contraints de sauter une gare sont souvent retardés en raison de restrictions de vitesse temporaires, selon NS. Celles-ci sont imposées par ProRail pour des raisons de sécurité, par exemple lorsque le sol sous la voie est instable.

Les restrictions de vitesse sont, par exemple, l’une des principales causes du grand nombre de trains qui sautent l’université de Tilburg. L’un des sprinters qui s’y arrête emprunte la voie entre Arnhem et Breda, où un tronçon de deux kilomètres ne peut être parcouru qu’à 40 kilomètres à l’heure, au lieu des 140 habituels. Cela entraîne de nombreux retards.

NS défend cet accord en soulignant que quatre trains passent devant l’université de Tilburg au cours de la journée. « Si l’un d’entre eux tombe en panne, il en reste encore beaucoup », explique le porte-parole. Selon Wim van Donk, recteur magnificus de l’université, les étudiants sont toutefois très affectés par cette mesure. L’année dernière, il a même proposé d’impliquer les professeurs de logistique dans la recherche d’une solution.

Un grand dilemme

Des restrictions de vitesse sont également imposées entre Utrecht et ‘s-Hertogenbosch, ce qui entraîne des retards au niveau du carrefour de ‘s-Hertogenbosch. En conséquence, plusieurs gares situées le long de la ligne Arnhem-Breda ont été touchées de manière disproportionnée au cours de l’année écoulée.

« C’est un grand dilemme pour le monde ferroviaire », déclare le porte-parole, « sauter des gares. Bien sûr, ce n’est pas souhaitable, car les passagers en souffrent ». Il souligne toutefois que le fait de sauter des gares est rare (0,02 % du nombre total d’arrêts) et affirme que cela se produit plus souvent à l’étranger.

Cet article a été publié pour la première fois en néerlandais sur notre publication sœur SpoorPro.

Pour en savoir plus :

Cet article a été traduit automatiquement de l’original en anglais vers le français.

Auteur: Alexander Molendijk

Source: RailTech.com