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Une locomotive SNCB/NMBS T18 avec des voitures dites I11. 2011, Michiel Dumon / Wikimedia Commons

La SNCB et SNCF Voyageurs envisagent une nouvelle liaison Paris-Bruxelles

Une locomotive SNCB/NMBS T18 avec des voitures dites I11. 2011, Michiel Dumon / Wikimedia Commons

La SNCB et SNCF Voyageurs étudient la possibilité de mettre en place conjointement un nouveau service régulier de transport de voyageurs avec des trains classiques entre Bruxelles et Paris d’ici fin 2024. Elles souhaitent ainsi offrir aux voyageurs un nouveau service en complément des liaisons à grande vitesse existantes.

Le service ferroviaire envisagé relierait Bruxelles-Sud et Paris-Nord. La ligne utiliserait des « trains classiques » (locomotives et voitures de voyageurs) adaptés au trafic international. Bart Crols, porte-parole de la SNCB, a déclaré à RailTech qu’il s’agirait en principe de locomotives T18 de Siemens combinées à des voitures internationales I6/I10/I11. Ces trains, déjà un peu anciens, circulent sur la voie normale (c’est-à-dire pas sur la voie à grande vitesse). Les séries de voitures mentionnées datent respectivement des années 1970, 1980 et 1990.

Alternative

Cette nouvelle alternative au transport routier – avec un temps de parcours compris entre celui de la route et celui du train à grande vitesse – offrirait aux voyageurs plusieurs allers-retours par jour. L’ambition des deux compagnies ferroviaires est d’offrir le plus grand nombre possible de places pour voyager sur cette ligne internationale, à un prix compétitif et avec le meilleur temps de parcours possible.

Les deux compagnies ont notifié leur intention d’exploiter ce nouveau service à leurs régulateurs ferroviaires respectifs. Une étude est actuellement en cours pour confirmer la faisabilité du projet, dans le but de lancer le nouveau service de train dès que possible. Les horaires et les arrêts intermédiaires restent également à confirmer.

Des acteurs clés

Selon leurs propres termes, la SNCB et SNCF Voyageurs franchissent ainsi une nouvelle étape dans le développement du transport ferroviaire en Europe, ce qui est également justifié d’un point de vue historique. « Et ce n’est pas nouveau, puisqu’en 1846, Bruxelles et Paris ont également été les deux premières capitales à être reliées par le train », précise M. Crols. « Ce projet s’inscrit indéniablement dans les ambitions de transfert modal des opérateurs et des décideurs politiques afin d’atteindre leurs objectifs climatiques. Les voyageurs soucieux de l’environnement bénéficieront ainsi d’une solution de mobilité supplémentaire à faible émission de carbone grâce à ce nouveau service ferroviaire. »

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Auteur: Emma Dailey