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À vendre : le terrain précédemment réservé à la HS2 Northern Leg … ou pas

Le gouvernement britannique a annoncé que les terrains précédemment désignés pour la partie nord du projet de train à grande vitesse HS2, aujourd’hui annulé, sont désormais disponibles à la vente sur le marché libre. Le secrétaire d’État aux transports, Mark Harper, a révélé que les particuliers pouvaient désormais demander à construire sur ces terrains. Les règles obligeant les conseils à consulter l’entreprise chargée de la construction de la ligne pour les demandes d’aménagement ont été levées.

Le projet HS2, une ligne ferroviaire à grande vitesse, a fait l’objet de nombreux examens. En octobre de l’année dernière, le premier ministre britannique, Richi Sunak, a finalement annulé le tronçon nord. Cette partie du projet de train à grande vitesse aurait permis d’étendre le projet au-delà de la navette Londres-Birmingham et d’atteindre le nord de l’Angleterre. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Au lieu de cela, il s’agit de la plus grande vente de fermeture du siècle, jusqu’à présent. À moins que les détails d’une réunion secrète qui ont fait l’objet d’une fuite ne soient exacts.

Une « certitude » pour les riverains de l’ancien tracé

En octobre, le gouvernement britannique a abandonné le projet HS2 Northern Leg. L’ironie était évidente lorsque le premier ministre a fait cette annonce à Manchester, où la HS2 n’arriverait plus. Toutefois, cette ironie a été éclipsée par la controverse encore plus grande suscitée par l’annonce, par le ministre des transports, Mark Harper, de la suppression des restrictions de sauvegarde sur la majeure partie de l’itinéraire abandonné.

Close up of UK Transport Secretary Mark Harper in smart suit and tie delivering speech at lectern
Mark Harper est le ministre britannique des transports

Les directives de sauvegarde, qui sont des outils de planification visant à protéger les terres contre des aménagements conflictuels, ont été levées pour fournir ce que M. Harper a appelé une « certitude » aux résidents situés le long de l’ancien tracé de la HS2 et pour faciliter l’aménagement de la région. En réalité, la seule certitude de cette annonce a été de déclencher une nouvelle vague de colère de la part de ceux dont la vie a été perturbée à maintes reprises.

Levée des objections au développement

Dans une déclaration écrite au Parlement, Mark Harper a souligné ce qu’il a appelé l’engagement du gouvernement à lever les directives de sauvegarde pour la phase 2a de High Speed 2 (HS2) entre les West Midlands et Crewe. Cette décision est conforme à l’engagement du gouvernement de transformer les transports britanniques, comme indiqué dans le document de commande « Network North » publié en octobre 2023.

Nighttime overhead view of viaducts being built in Birmingham
Jusqu’ici et pas plus loin ? Viaducs de Curzon Street en construction à Birmingham

M. Harper a déclaré : « En levant la mesure de sauvegarde, le gouvernement apporte une certitude aux personnes situées le long de l’ancien tracé de la HS2 et facilite le développement. HS2 Ltd [la société créée pour construire le chemin de fer] ne s’opposera plus aux projets d’aménagement dans la zone à laquelle s’appliquaient les directives de sauvegarde ». La déclaration souligne toutefois la sauvegarde en cours de terrains proches de Handsacre Junction, près de Lichfield, dans le Staffordshire, afin de permettre aux trains de HS2 de se connecter à la West Coast Main Line pour les trajets vers Manchester, Liverpool et l’Écosse.

Pas de politique ni d’ambition pour l’avenir… ou bien y en a-t-il une ?

Mark Harper n’aurait pas pu faire une déclaration plus incendiaire si son stylo avait été rempli d’essence. La déclaration écrite signale également la fin des programmes d’indemnisation des propriétaires touchés par la HS2, le programme « Need to Sell » restant ouvert pour aider les résidents jusqu’à ce que l’effet néfaste de la HS2 se soit totalement dissipé. Avec des élections générales prévues dans le courant de l’année et un changement de gouvernement très probable, l’incertitude reste grande.

Mick Whelan, secrétaire général de l’ASLEF, le syndicat des conducteurs de train, a critiqué la décision du gouvernement: « Ce gouvernement continue de mettre l’économie sur la voie du déclin, sans politique ni ambition en matière de transport intégré ou d’avenir écologique », a-t-il déclaré. M. Whelan a exprimé d’autres préoccupations concernant l’impact sur les générations futures, la croissance économique et les opportunités, soulignant que tout discours sur le« nivellement par le haut » – la politique gouvernementale d’équilibre économique entre les régions – est une farce.

Néanmoins, un journal britannique, le Sunday Express, a divulgué les détails d’une réunion pas si secrète, prévue pour cette semaine, à laquelle participeront des représentants des gouvernements locaux et nationaux et des acteurs de l’industrie. L’ordre du jour porte sur l’annulation du tronçon nord de la HS2. Peut-être que les panneaux « à vendre » étaient prématurés après tout.

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Cet article a été traduit automatiquement de l’original en anglais vers le français.

Auteur: Simon Walton

Source: RailTech.com