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Une lueur d’espoir dans la grève des chauffeurs britanniques

Le jour férié de lundi au Royaume-Uni a été typique. Le ciel était nuageux et la pluie menaçait. Cependant, ces nuages avaient un côté positif. On a appris qu’il y avait eu une tentative de réconciliation dans le long conflit social entre le syndicat des conducteurs de train et les opérateurs ferroviaires. Le Financial Times a affirmé que les opérateurs avaient pris contact avec le syndicat afin d’avoir une discussion informelle avec lui.

Personne ne croit qu’il pourrait s’agir de plus que de discussions sur des discussions. Toutefois, il s’agit d’un discours plus important que ce qui a été possible au cours des douze derniers mois, depuis la dernière rencontre formelle entre les parties. Le fait que l’organe représentatif des compagnies ferroviaires, le Rail Delivery Group, ait rompu les rangs et proposé une réconciliation a au moins donné de l’espoir aux passagers qui souffrent depuis longtemps. Cependant, les négociations, quel que soit leur niveau de formalité, ne seront pas assez rapides pour éviter l’action prévue cette semaine.

Harper : un accord équitable sur la table

Le ministre britannique des transports , Mark Harper, a été interviewé dimanche sur Times Radio à Londres. Il continue à jouer les gros bras. Il n’a pas fait mention d’une réconciliation dans sa défense énergique de sa position. Il est resté ferme sur le fait que le syndicat des conducteurs ASLEF tenait des propos déraisonnables. M. Harper a déclaré qu’un accord équitable était sur la table, mais que les dirigeants syndicaux avaient refusé de présenter l’offre à leurs membres.

M. Harper a toutefois été distrait de son portefeuille des transports par les très mauvais résultats de son parti conservateur au pouvoir lors des élections locales qui se sont tenues la semaine dernière en Angleterre. Du point de vue des syndicats, la lueur d’espoir pourrait être une élection générale et un changement de gouvernement – presque certainement en faveur du parti socialiste travailliste.

Une grève se termine…

Le dirigeant du syndicat des conducteurs, Mick Whelan, a semblé confirmer que le Rail Delivery Group avait été en contact avec l’ASLEF. Il a déclaré aux agences de presse que le RDG avait adopté une approche douce. Il a été cité par la Press Association comme ayant détecté un « léger changement d’humeur, et nous n’allons évidemment pas dire non à toute tentative d’organiser des négociations en bonne et due forme », a-t-il déclaré. « Je pense que nous nous rapprochons de la fin de ce conflit et qu’une solution sera trouvée », a-t-il ajouté dans la dernière édition du journal de l’ASLEF.

Train ScotRail en pleine vitesse à Galashiels (EWR – Stuart Radcliffe)

Le conflit dure depuis l’été 2022. Toutefois, l’interdiction des heures supplémentaires qui a débuté le lundi férié a été maintenue, et les grèves prévues plus tard dans la semaine sont toujours obligatoires. Avant que quiconque ne se réjouisse trop vigoureusement, l’autre grand syndicat du secteur, le RMT, est entré en conflit avec ScotRail, l’opérateur géré par le gouvernement à Édimbourg. Les membres du RMT travaillant pour Scotrail se mettront en grève au sujet du rôle des gardes sur les lignes de Barrhead et d’East Kilbride, à la limite sud du réseau de la région de Glasgow. Une série de grèves de 48 heures aura lieu dans le courant du mois et les deux premiers jours de juin. Juste à temps pour le prochain jour férié. Peut-être le temps et l’humeur seront-ils plus ensoleillés d’ici là.

Cet article a été traduit automatiquement de l’original en anglais vers le français.

Auteur: Simon Walton

Source: RailTech.com