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RailTech Belgium 2023

Les investissements ferroviaires actuels sont-ils trop faibles et trop tardifs ?

RailTech Belgium 2023

Lors du salon RailTech Belgium 2023, Pieter De Spiegeleer (Parlement fédéral belge), Jeroen Vermaelen (Lineas Belgium), Heidi Hendrix (Infrabel) et Thierry Vanelslander (Université d’Anvers) ont tenu une table ronde sur les investissements dans l’infrastructure ferroviaire. L’effort de construction d’infrastructures ferroviaires supplémentaires est-il durable ou les investissements ferroviaires actuels sont-ils trop faibles et trop tardifs ?

Des efforts sont en cours pour encourager le transfert modal vers le rail, en particulier à la lumière de l’objectif déclaré du gouvernement de doubler les volumes de fret ferroviaire d’ici 2030. Toutefois, l’expérience a montré qu’il faut parfois des années pour développer l’infrastructure ferroviaire. De plus, certains projets proposés sont encore à l’étude.

Davantage de ressources

Selon M. Hendrix d’Infrabel, les investissements dans Infrabel reprennent après une période de faibles ressources. « Nous sortons d’une période de manque d’argent. Aujourd’hui, nous avons 10 ans de sécurité. Nous sommes sur la bonne voie. Nous avons un bon avenir. Nous travaillons pour l’avenir. Nous jouons notre rôle, même si les budgets que nous recevons ne sont jamais suffisants. Nous sommes satisfaits de ce que nous avons. Nous avons des projets pour l’avenir. Nous sommes reconnaissants, même si nous demandons toujours plus. Nous sommes conscients que les ressources du gouvernement sont limitées. Vermaelen, de Lineas, se joint à Hendrix. « Après une période difficile, les investissements ont augmenté.

Ajustements

M. Vanelslander (Université d’Anvers) confirme que le budget des chemins de fer est revenu à la normale. « Même s’il est inférieur à ce qui avait été annoncé initialement. Mais nous ne sommes pas encore tout à fait sur la bonne voie. Pour mettre en œuvre le plan, des ajustements sont nécessaires, notamment l’utilisation de trains plus longs, ce qui nécessite des ajustements. Il ne s’agit pas seulement d’investissements et d’infrastructures. Les opérateurs doivent également coopérer entre eux, verticalement et horizontalement. Il faut une régulation des prix et un principe d’égalité des chances. Auparavant, il n’y avait pas de vision et chacun faisait ce qu’il avait à faire. Aujourd’hui, il existe au moins un contrat de performance chez Infrabel.

Numérisation

M. Hendrix insiste sur l’efficacité du travail chez Infrabel. « Nous misons sur de nouvelles méthodes de maintenance. Il y a un besoin numérique. Nous examinons nos plans d’automatisation. Nous envisageons de travailler avec OTIV ». M. Vanelslander souligne que la numérisation offre de nombreux avantages. « La numérisation peut donner une nouvelle impulsion et offrir de nombreux avantages. Elle permet de réduire les coûts et d’offrir des solutions flexibles. Je vois encore beaucoup de potentiel pour l’automatisation des chemins de fer. Il ne s’est pas encore passé grand-chose dans ce domaine. De Spiegeleer n’est pas tout à fait d’accord avec Hendrix. « Je reproche à Infrabel son manque d’efficacité.

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Auteur: Emma Dailey