Malgré la nationalisation des chemins de fer, le mouvement en faveur de l’accès libre pour relancer la liaison entre le Pays de Galles et Londres prend de l’ampleur

Political muscle behind the bid. Local Member of Parliament Julia Buckley at Shrewsbury's celebrated Signal Box.

Si la nationalisation a freiné les opérations de transport ferroviaire de passagers à accès ouvert, le Wrexham, Shropshire and Midlands Railway n’a pas reçu le mémo. L’opérateur cherche à lancer un service direct entre le Pays de Galles et Londres, bien que le gouvernement national se soit détourné de telles initiatives.

Les chemins de fer de Wrexham, Shropshire et Midlands ont le soutien d’au moins un membre du parlement, qui est prêt à parler en leur nom, quoi qu’en pense la secrétaire d’État aux transports, Heidi Alexander. Mme Alexander a déclaré à l’autorité de régulation ferroviaire, par ailleurs indépendante, qu’elle ne s’amusait pas de la perspective de voir des entreprises commerciales se lancer dans la concurrence avec son réseau qui sera bientôt nationalisé.

La plus fervente partisane est Julia Buckley, une députée de gauche, élue l’année dernière pour représenter Shrewsbury, une ville de l’ouest de l’Angleterre proche de la frontière galloise. La députée s’est exprimée à la Chambre des communes. Elle a saisi l’occasion des questions au Premier ministre (PMQ) pour défendre les ambitions des entreprises de sa circonscription. Elle a peut-être aussi fait en sorte que le ministre des transports s’assoie inconfortablement sur sa banquette avant.

Un itinéraire pour éviter les embouteillages de Birmingham

« Le chemin de fer Wrexham, Shropshire et Midlands est en bonne voie pour relier le nord du Pays de Galles et ma circonscription de Shrewsbury directement à Londres, avec cinq trains quotidiens, renforçant ainsi les voyages transfrontaliers et alimentant la mission de ce gouvernement de stimuler la croissance économique », a déclaré Julia Buckley, qui a soulevé la question à son tour avec le Premier ministre la semaine dernière. Elle n’est pas la seule députée à avoir à l’esprit la question de l’accès libre au réseau ferroviaire. « Avec quinze députés de circonscriptions situées le long de l’itinéraire, le Premier ministre va-t-il soutenir notre démarche et exhorter l’Office of Rail and Road à donner le feu vert à la demande de libre accès de la WSMR ?

Faire valoir son point de vue. Julia Buckley, députée, à la Chambre des communes du Royaume-Uni. Image © : Julia Buckley

À la suite d’un précédent opérateur à accès libre sur un itinéraire largement similaire, des plans sont en cours pour introduire un nouveau service ferroviaire reliant Wrexham et le Shropshire à Londres. Cette demande est présentée par le Wrexham, Shropshire & Midlands Railway (une coquille montée par la multinationale d’ingénierie Alstom). Cette initiative vise à rétablir les liaisons ferroviaires directes qui ont disparu depuis que l’ancien service Wrexham & Shropshire a cessé ses activités en 2011. Le WSMR prévoit d’exploiter cinq services aller-retour quotidiens (quatre le dimanche) entre Wrexham General et Londres Euston.

L’itinéraire proposé comprend des arrêts à Gobowen, Shrewsbury, Telford, Wolverhampton, Walsall, Coleshill, Nuneaton et Milton Keynes. Le service prévoit notamment d’utiliser une liaison appelée Sutton Park Line pour contourner Birmingham, ce qui pourrait réduire les embouteillages et les temps de trajet, estimés à trois heures depuis Wrexham et à deux heures depuis Shrewsbury jusqu’à Londres.

Le Premier ministre applaudit le libre accès

Il n’est pas rare que les questions ferroviaires soient abordées lors des logements familiaux. L’importance du réseau ferroviaire pour l’économie nationale donne aux députés de leur circonscription de multiples occasions de soulever des questions d’intérêt local ayant des implications nationales. L’extension du Borders Railway, les problèmes de capacité de la zone d’Ely et les fréquentes références au projet de grande vitesse HS2 ont tous fait l’objet de questions récentes à la Chambre. Cependant, la question du soutien à une demande d’accès ouvert, à la lumière de la récente lettre de Heidi Alexander à l’Office of Rail and Road, a rendu cette intervention quelque peu inconfortable pour le Premier ministre, Keir Starmer.

Diagramme du tracé du WSMR tel que proposé par Alstom. Image © : WSMR et El Pollock de WikiCommons

Dans le style de la session, le Premier ministre a répondu en termes généraux. Toutefois, notant les perspectives du Wrexham, Shropshire and Midlands Railway, Keir Starmer a fait une référence spécifique au concept même que son secrétaire aux transports cherchait à décourager. « Les opérateurs à accès ouvert ont un énorme potentiel pour offrir plus de choix aux passagers », a déclaré M. Starmer.

« Notre plan de changement prévoit de réformer les chemins de fer afin d’offrir aux passagers des services plus fiables et plus rentables dans tout le pays. Mon honorable amie s’est faite la championne de l’amélioration des chemins de fer et de la simplification des trajets pour les habitants de sa circonscription. Je serai ravie de veiller à ce qu’elle et d’autres députés intéressés rencontrent le ministre des chemins de fer pour faire valoir leur point de vue ». La circonscription de Heidi Alexander se trouve sur le trajet. Il est peu probable qu’elle fasse partie des quinze partisans mentionnés par le député de Shrewsbury.

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Cet article a été traduit automatiquement de la langue originale vers le français.

Auteur: Simon Walton

Source: RailTech.com