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Métro Belge (Photo: STIB)

Mauvaise qualité de l’air dans le métro bruxellois

Métro Belge (Photo: STIB)

La qualité de l’air dans le métro bruxellois est mauvaise et jusqu’à 10 fois inférieure à la norme fixée. C’est ce qu’affirme la STIB. Selon le transporteur, cela est dû à la fois à l’infrastructure et au matériel roulant.

Tous les deux ans, la STIB vérifie la qualité de l’air dans ses stations de métro. Les contrôles se basent toujours sur les normes prédéterminées pour ses propres employés, car ceux-ci, contrairement aux passagers, passent beaucoup de temps dans le métro. La qualité de l’air s’avère excellente. Selon la STIB, cela est dû à la fois à l’infrastructure et au matériel roulant. « En ce qui concerne le matériel roulant, nous roulons sur des roues métalliques sur des rails et non sur des pneus en caoutchouc comme à Paris. Le frottement des pneus crée plus de particules, alors que le frottement métal sur métal est quasi nul », explique Guy Sablon, porte-parole de la STIB. « De plus, nos métros sont équipés de freins électriques, ce qui génère également moins de poussière ».

Paris

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les stations de métro de la capitale française sont cinq fois plus éloignées des normes relatives à la pollution par les particules fines. Par rapport aux stations de métro parisiennes, Bruxelles obtient de bien meilleurs résultats. Mais selon la STIB, il s’agit en fait de comparer des pommes et des oranges, étant donné l’âge du métro parisien. L’infrastructure de la STIB est plus jeune (1976) et un peu plus spacieuse que le métro parisien, plus que centenaire. Le fait que le matériel bruxellois soit également plus récent a également un impact positif. En effet, le métro bruxellois circule en grande partie en surface, ce qui favorise la ventilation naturelle et l’air frais. « Tout cela contribue à une meilleure qualité de l’air qu’à Paris, par exemple », explique M. Sablon.

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Auteur: Emma Dailey