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Gare Schuman à Bruxelles (Photo: Infrabel, Francois De Ribaucourt)

Bruxelles: ponctualité des trains plus faible en avril 2023 qu’en 2022

Gare Schuman à Bruxelles (Photo: Infrabel, Francois De Ribaucourt)

La ponctualité des trains a été plus faible en avril qu’au cours du même mois de l’année dernière, selon les chiffres publiés sur le site Open Data d’ Infrabel.

Sur l’ensemble des trains de passagers nationaux, seuls 88.6 pourcent sont arrivés à Bruxelles ou à la gare terminus à l’heure ou avec un retard ne dépassant pas 6 minutes en avril, contre 90.5 pourcent de trains à l’heure en avril 2022. Si l’on exclut les retards causés par des sources externes et de grandes campagnes de travaux d’investissement, la ponctualité s’élève à 91.8 pourcent.

Les résultats suivent la tendance des trois premiers mois de cette année par rapport à l’année dernière. La ponctualité du trafic intérieur est mesurée à la gare terminale et, pour les trains empruntant la jonction nord-sud de Bruxelles, à l’arrivée à la première gare de la jonction sur son trajet. Si un train a un retard de 6 minutes ou plus, il est considéré comme étant en retard. Le taux de ponctualité global reflète donc la proportion de trains de voyageurs qui sont arrivés avec un retard de moins de 6 minutes à leur gare terminale ou à la première gare de la jonction Nord-Sud de Bruxelles sur leur sillon (le cas échéant).

Graphique sur la ponctualité des trains avant ‘neutralisation.’ La neutralisation consiste à ne pas prendre en compte les retards dus à des causes externes et aux grands travaux d’investissement. (Source: Infrabel Open Data)

Causes de retards

En ce qui concerne l’incident ayant eu le plus d’impact en avril, il s’agit de l’incendie accidentel d’un sèche-main dans les toilettes de la gare centrale en pleine heure de pointe du matin, le 11 avril 2023. La circulation ferroviaire a pu reprendre peu après 8 heures, après l’inspection des pompiers.

En avril 2023, les 13 incidents « ayant causé plus de 1000 minutes de retard » incluent des avaries de matériel roulant (deux instances) et de caténaire (une instance). Des heurt de personne (4 instances) et d’intrusion dans les voies (4 instances), enfin, il y a aussi eu des perturbations causées par un incendie lors d’un chantier et un autre à proximité des voies.

Si l’on prend en compte les « attributions » de retard, Infrabel est porté responsable de 16.7 pour cent des retards, la SNCB de 40,8 pourcent, les incidents à charge de tiers représentent 38,8 pourcent. Aussi 4,3 pourcent des retards sont attribués à d’autres opérateurs ferroviaires.

Attribution des annulations et retards de trains en Avril 2023 (Source: Infrabel Open Data)
Attribution des annulations et retards de trains en Avril 2023 (Source: Infrabel Open Data)

Annulations

Les trains supprimés, c’est à dire non partis ou limités à une partie de leur parcours, ne sont pas pris en compte dans le taux global de ponctualité mais sont recensés à part. Il y a eu 3 274 annulations de trains en avril. Si l’on tient compte des trains annulés, le taux de ponctualité global des trains en avril est de 85,9 %, soit un train sur sept qui a été retardé ou annulé en avril. Les suppressions de trains sont majoritairement attribuées à la SNCB avec 45,5 pourcent, à des tiers à 35,5 pourcent, Infrabel à 15,4 pourcent.

Pourcentage de trains supprimés en avril 2022 et 2023 (Source: Infrabel Open Data)
Pourcentage de trains supprimés en avril 2022 et 2023 (Source: Infrabel Open Data)

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Auteur: Emma Dailey