Première rame du grand paris express quitte l’usine
Ce matin, la première rame du Grand Paris Express a quitté l’usine Alstom de Petite-Forêt, à Valenciennes, pour se rendre au centre d’exploitation de Champigny. Là-bas, elle effectuera des tests de roulage sur la ligne 15 Sud du réseau Île-de-France Mobilités.
Il s’agit d’une étape importante pour le métro francilien. Une rame destinée aux lignes 15, 16 et 17 a voyagé du nord du pays jusqu’à l’Île-de-France. Elle a été chargée sur un camion sur le site Alstom de Valenciennes Petite-Forêt. Ensuite, le convoi s’est dirigé vers le centre d’exploitation de Champigny, dans le Val-de-Marne, sur la ligne 15 Sud. Cette première rame effectuera bientôt ses premiers tests de roulage sur la ligne, afin de mettre à l’épreuve le trajet et les systèmes, et d’effectuer les ajustements nécessaires.
Les rames de ce futur métro seront accessibles, confortables, modernes, sécurisées et connectées. Elles pourront atteindre une vitesse de 110 km/h sur certaines portions, et leur conduite sera entièrement automatisée. Ces nouvelles lignes de métro seront en correspondance avec de nombreuses autres lignes de métro, ainsi qu’avec plusieurs tramways, RER et lignes de train. Elles représenteront une véritable avancée pour les déplacements entre banlieues, facilitant ainsi les trajets et les rendant plus rapides.
Prochaines étapes
Après le premier convoi, un second est prévu le 3 juillet. Il transportera d’autres voitures directement au centre d’exploitation de Champigny, où les rames seront assemblées début juillet avant le début des tests. À la mi-juillet, les premiers tests statiques du métro de la ligne 15 commenceront. Les tests statiques sont des épreuves réalisées sans mettre le train en mouvement. Ils permettent de vérifier le bon fonctionnement général et d’effectuer d’éventuels ajustements avant de passer aux tests dynamiques. En novembre, les tests dynamiques commenceront, permettant ainsi de tester le matériel en circulation sur un circuit fermé.
Mise en service
Enfin, en 2025, la première section entre Saint-Denis Pleyel (en Seine-Saint-Denis) et Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) sera mise en service. En 2030, ce sera au tour de la section Est qui reliera Pont de Sèvres (Hauts-de-Seine) à Noisy-Champs (Seine-et-Marne et Seine-Saint-Denis) d’accueillir les premiers voyageurs. Il s’agit d’un projet ambitieux qui formera, après la mise en service des deux sections, une rocade de 75 kilomètres desservant 22 communes autour de Paris.
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